Marché Accessoires de mode et bijouterie fantaisie en France - Etude de Marché

Décryptage du recul des ventes du marché français de l'habillement et de l'équipement de la personne (prêt-à-porter, accessoires de mode et chaussures), en 2011. Une année marquée, en valeur, par une baisse de 2,7% des ventes d'articles d'habillement (24,83 milliards d'euros) pour des progressions de 2,1% et 0,3% des accessoires de mode et des chaussures. Toutefois, les réseaux de distribution et les segments du marché sont touchés différemment par la baisse générale du marché. Les hypermarchés et supermarchés, ainsi que les grands magasins ont enregistré une légère progression contrairement aux indépendants multimarques, chaînes spécialisées, et spécialistes de la vente à distance qui sont en recul. Les segments de l'habillement masculin ont confirmé leur bonne résistance face à la désertion des rayons féminins (le plus gros segment du marché). Des détails. Graphique : évolution de la part de marché des circuits de distribution janvier-décembre 2011 versus janvier-décembre 2010. Tableau : évolution (%) des ventes des différents circuits de distribution de l'équipement de la personne selon les familles, en cumul janvier-décembre 2011 versus janvier-décembre 2010. Données chiffrées.

Bonne activité en 2012 du secteur français du commerce franchisé spécialisé dans les sacs et accessoires de mode, malgré le ralentissement annoncé par Xerfi. Croissance des parcs, nouveaux acteurs, élargissement de l'offre ou rachats... les enseignes restent mobilisées. Illustrations à travers les exemples de Le Tanneur, Texier, Lollipops ou encore Lancaster. Quelques données chiffrées.

Bilan du marché français du prêt-à-porter féminin en 2011 qui a plutôt bien résisté à la crise malgré une chute de 2% (à 11,3 milliards d'euros) par rapport à 2010. Une érosion des ventes qui s'explique par la météo clémente et par l'évolution du comportement des consommateurs qui se traduit par une augmentation des achats à prix barrés et d'autres pratiques (troc, achat d'articles d'occasion, etc.). La tendance à la baisse est toutefois freinée par les ventes des accessoires et des chaussures qui ont très peu baissé. A noter : l'exportation a progressé de 4,6% en valeur. Des détails. Données chiffrées.

Point rapide sur le dynamisme du marché des accessoires de mode en France, à savoir la maroquinerie, la bijouterie et autres pièces (écharpe, gants, bonnet, chapeau, foulard) qui a connu une hausse globale de 3,7% en valeur sur la période cumulée de janvier à septembre 2010, selon l'observatoire de l'IFM sur les tendances de la consommation d'accessoires de mode (chaussures à part). Informations sur les circuits de distribution ayant enregistré les meilleures performances, le dynamisme des bijoux fantaisie (hausse de 4,5% en valeur avec un CA estimé à 1 milliard d'euros) et la baisse sur le segment de la maroquinerie. Données chiffrées.

Entretien rapide, en novembre 2010, avec Evelyne Cabezas, conseil en développement accessoires, fondatrice de Plan B, qui revient sur l'évolution du secteur de l'accessoire de mode (chaussures, sac, bijou). Un secteur dans lequel l'appauvrissement des classes moyennes a changé les modes de consommation. Désormais les bijoux fantaisie prennent beaucoup d'ampleur. Points abordés : les produits auxquels les marques pensent en premier lieu dans le secteur de la bijouterie fantaisie, la baisse des investissements dans les sacs, la création, les marques références dans le secteur de la maroquinerie, les nouvelles niches à exploiter dans le secteur de l'accessoire. Pas de chiffres.

Tous les circuits de distribution ont subi un recul d'activité commerciale au cours du huitième mois de l'année. Les grands magasins, avec un chiffre d'affaires comparable à celui de l'an passé (0,3 %), ont affiché la meilleure résistance. Les évolutions des autres circuits sont comprises entre une baisse de 2,3 % pour les hypers et supermarchés et un repli de 10,4 % pour les magasins populaires. Selon les différents rayons, les ventes de textiles de maison (0,2 %) ont été moins dégradées que celles d'habillement (4,8 %).

Brèves informations sur le marché français du bijou fantaisie et ses tendances à l'occasion de la tenue, début 2012, du salon parisien Eclat de Mode, où la fantaisie représente 55% de l'offre. Un secteur qui se porte bien selon l'étude Xerfi, avec une hausse de 6% en 2010, la fantaisie représentant un achat d'impulsion dans le contexte de la crise. Une tendance qui devrait se poursuite avec une estimation de CA à 44 milliards d'euros d'ici 2013. Ses tendances : la couleur, le retour des pierres dures, l'arrivée de matériaux inattendus, etc. Peu de chiffres. Zoom sur quelques produits.