Prêt-à-porter pour enfants (France) - Etude de marché

Résistance du marché français de la mode pour enfants, début 2012, dans un contexte de crise. Une bonne nouvelle pour les acteurs de ce secteur qui a connu un recul des achats de 2% depuis 2008. Cependant, la reprise ne profite pas à tous. Les principaux gagnants sont les enseignes ainsi que le commerce électronique, contrairement aux spécialistes indépendants. Explications et détails, à travers des paroles de professionnels. Quelques données chiffres.

Rapide décryptage, en 2012, du ralentissement du marché français de la distribution de prêt-à-porter pour enfant, après une année 2011 déjà difficile. Pour autant, les enseignes franchisées restent optimistes et misent sur l'avenir, en optant pour la différenciation et le recours à la commission-affiliation. Leurs priorités : se démarquer des réseaux concurrents, fidéliser la clientèle, diversifier les collections. Détails avec quelques données chiffrées. Présence d'une liste des principaux réseaux franchisés du marché.

Court décryptage, en mai 2011, de la bonne santé de la mode enfantine, en France, malgré une année 2010 délicate en raison du contexte économique morose. Le secteur est porté par une natalité soutenue et demeure une véritable valeur refuge. Concepts pointus, diversification de l'offre, multiformat : les enseignes spécialisées dans le prêt-à-porter enfant jouent la carte de la différenciation et affichent un optimisme à toute épreuve. Détails. Encadré : devenir franchisé du secteur (profil recherché, investissement moyen, droits d'entrée, etc.). Pas de chiffres.

Après avoir subi des reculs d'environ 3 % en valeur en 2008 et 2009, la consommation textile-habillement française, a connu une quasi-stabilisation en 2010. Si les résultats du premier semestre 2011 pouvaient laisser penser que l'heure de la reprise était arrivée (+ 1,9 % en valeur), le changement de contexte intervenu cet été a radicalement inversé la tendance.

La crise de la dette et la généralisation des politiques de rigueur en Europe ont lourdement pesé sur les dépenses de consommations d'articles d'habillement et textiles au cours du deuxième semestre. Sur l'ensemble de l'année 2011, la consommation textile-habillement a, pour la quatrième fois consécutive, subi un recul ; celui-ci devrait être de l'ordre de 3

En cinq ans, le chiffre d'affaires du prêt-à-porter des 2-14 ans a chuté de 12 %, passant de 1, 749 milliard d'euros en 2006 à 1,536 milliard d'euros en 2011. Même chose pour la layette qui a perdu 14% de son chiffre d'affaires pour un total estimé en 2011 à 1,170 milliard d'euros (source Fashion Daily News / IFM).

Lumière sur le recul du marché de la mode enfantine en France en 2010 (baisse des ventes de 1,7% en données cumulées à fin novembre) bien que le nombre de naissances ait progressé de 3400 naissances. Parmi les explications de la baisse des ventes : la crise économique qui ampute le pouvoir d'achat des Français ; le changement de comportement en terme de consommation (circuit de distribution, troc, fin de l'enfant roi) et l'affaiblissement de l'impact des marques. Explications. Précisions sur le recul des circuits de distribution. Données chiffrées sur la natalité en France. Encadré sur les bonnes performances de l'enseigne de mode enfantine Dpam (Du Pareil au même).