Jeux et paris sportifs en ligne (France) - Etude de marché

Le marché n'en est qu'à ses balbutiements et il est fort à parier qu'il saura trouver les ressorts pour continuer à croître et à séduire une population toujours plus encline à jouer, malgré les risques qui peuvent en découler. Et le développement des offres sur les supports mobiles comme les Smartphones et les tablettes en sont la première manifestation...

Satisfaction de Jean-François Vilotte, président de l'ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne) concernant l'activité générée par le marché français des jeux en ligne, à l'occasion du bilan présenté pour l'année 2011 (première année de plein exercice). Le CA généré (10,4 milliards d'euros de mise en 2011) démontre que les arguments déployés selon lesquels le marché ne serait pas au rendez-vous doit être pris avec circonspection. Toutefois, des aménagements doivent être apportés, notamment concernant les paris sportifs avec une modification de l'assiette fiscale des paris à cote fixe afin de permettre aux opérateurs d'afficher des marges suffisantes. Peu de chiffres.

Etat des lieux du marché des paris sportifs, hippiques et du poker en ligne en 2011, à l'occasion de la publication des données par l'ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne) pour le 4ème trimestre de l'année. En 2011, on dénombre 2,3 millions de comptes actifs, avec 592 millions d'euros de mises en paris sportifs, 1,034 Md EUR de mises en paris hippiques, 7,593 Mds EUR pour les mises de poker en cash game et 1,159 Md EUR de droits d'entrée en tournois poker. Des détails sur les résultats enregistrés pour les trois secteurs (paris sportifs, hippiques, poker) en 2011, le profil des joueurs, les mises et dépenses moyennes par secteur. Données chiffrées.

Point sur le secteur des jeux en ligne d'après les chiffres communiqués par l'ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne) lors de ses voeux en janvier 2012. Le total de comptes joueurs a progressé d'un tiers en un an pour atteindre 3,9 millions, et le nombre de joueurs actifs a légèrement augmenté passant de 2,1 à 2,3 millions. Les dépôts ont atteint 1,061 millions d'euros, avec une activité inégale selon le type de paris. Si le poker et les paris hippiques sont en hausse, les paris sportifs sont en recul. Pour l'ARJEL, l'enjeu du marché des paris hippiques est de permettre aux petits opérateurs de trouver une place et de définir des moyens pour consolider la filière. Autres points abordés : le travail mené par l'institution pour encadrer les skill games ; la mise en place d'un numéro unique pour les joueurs afin de lutter contre la fraude. Des détails sur les caractéristiques des joueurs et les résultats enregistrés pour chaque jeu.

Rapide bilan, d'après un rapport de la Française des Jeux, de la première année d'activité du marché français des jeux d'argent en ligne, depuis son ouverture avec la loi du 12 mai 2010. Un exercice globalement positif, avec 3,5 millions de comptes joueurs actifs ouverts, même si ce n'est pas l'Eldorado espéré. Focus sur les belles performances de l'opérateur français de paris hippiques PMU (Pari mutuel urbain) qui, au 1er semestre 2011, affiche une forte croissance de 8% à 5,1 milliards d'euros pour un produit brut des jeux en hausse de 3,9% (1,24 md EUR). Des résultats dopés par les paris en ligne. Détails. Quelques données chiffrées.

Avec 2,3 millions de comptes joueurs actifs en 2011, le marché des jeux en ligne a enregistré un total de près de 600 millions d'euros de mises en paris sportifs, de plus d'un milliard d'euros de mises en paris hippiques, de 7,6 milliards de mises de poker en cashgame et de 1 ,2 milliard d'euros de droits d'entrée en tournois de poker.

L'année 2011 n'aura pas permis au secteur des paris sportifs de connaître la croissance escomptée. Bien que le 4ème trimestre soit le meilleur de l'année 2011 pour les paris sportifs, le secteur enregistre un net recul de son activité sur tous les fronts : une baisse de 23% des mises, de 10% de son produit brut des jeux et de 17% du nombre de comptes joueurs actifs par rapport au 4ème trimestre 2010. Phénomène particulièrement probant, le football et le tennis, les deux sports préférés des parieurs sportifs, ont vu le montant de leurs mises diminuer respectivement de 18% et 36% par rapport au 4ème trimestre 2010. Parmi les facteurs explicatifs, on note l'abaissement du taux de retour aux joueurs passé de 84% au T4 2010 à 82% au T4 2011 et la division de moitié des dépenses marketing des opérateurs. Cette baisse des volumes de paris sportifs est un sujet de préoccupation pour le régulateur, si les joueurs qui quittent le marché légal venaient à retrouver le chemin des sites illégaux.