Armement (France) - Etude de marché

Détails avec données chiffrées sur le projet de loi de finances (PLF) présenté le 29 septembre 2010 et qui sera débattu au Parlement en octobre, qui s'inscrit dans le cadre d'une mini programmation triennale des dépenses de l'Etat, à mettre pour la Défense, au regard des trois prochaines annuités de l'actuelle Loi de programmation (LPM 2009-2014). Le projet de budget inscrit 31,19 milliards d'euros de budget pour 2011, 31,69 mds EUR pour 2012 et 32,09 mds EUR pour 2013 ; soit sur trois ans, un différentiel avec la LPM de 1,26 mds EUR. Des chiffres qui restent cependant dépendants des performances réelles inscrites au titre des ressources exceptionnelles, incluant les ventes immobilières et les cessions de fréquences radios. Explications. Précisions sur les programmes prévus. Tableaux : structure courante de la LFI (Loi de finance initiale) 2010, et du PLF 2011, 2012 et 2013 ; comparaison LPM et ressources budgétaires 2011, 2012, 2013 et 2011-2013

Point sur le plan de rigueur et les contractions budgétaires qui planent sur le secteur de la Défense en France et qui ont été annoncées au cours du salon Eurosatory, rendez-vous international des industries de défense terrestre, aéroterrestre et de sécurité, qui s'est tenu à Paris du 14 au 18 juin 2010. L'effort demandé à l'ensemble de la nation dans la lutte contre les déficits se traduirait dans le secteur de la Défense par une différence de 5 milliards d'euros cumulés sur les trois dernières années de la Loi de programmation 2009-2013. Explications et détails. Données chiffrées.

2014 qui prévoit une enveloppe de 185,88 milliards d'euros dont près de 102 md EUR pour l'équipement des forces sur un échéancier de 2008 à 2014. Explications et détails. Tableaux présentant les cibles et livraisons des principaux équipements LPM (le total de livraisons 2009-2014, 2015-2020 et après 2020 et le total cumulé par équipements) ; échéancier des ressources en milliards d'euros par année de 2009 à 2014, et montant de la loi de finances initiale (LFI) par équipements de 2008 à 2014.

Le marché mondial de l'armement, évalué à 300 milliards d'euros, est largement dominé par l'industrie américaine, qui détient à elle seule plus de 50 % de parts du marché. L'activité industrielle de défense en Europe représente aujourd'hui un chiffre d'affaires total d'environ 55 milliards d'euros. Elle est concentrée, à 90 %, sur six pays : Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Suède. Quatre groupes européens (BAE Systems, EADS, Finmeccanica, Thalès) figurent parmi les quinze premiers mondiaux, les onze autres étant américains. Ils ont atteint la taille, la surface financière, la compétitivité et les capacités leur permettant d'assumer la responsabilité de projets complexes. Sur les dix premiers groupes européens, quatre sont français (Thalès, DCNS, Safran, Dassault Aviation), auxquels s'ajoute EADS, dont la composante française est importante.

Le soutien des PME, au moins aussi dynamiques que les grands groupes en matière d'innovation, contribue lui aussi directement au renforcement de la recherche. La France leur ouvrira davantage l'accès aux marchés de défense et incitera les grands groupes de défense et de sécurité à s'associer aux plus innovantes des PME.

Ã? partir de la fin des années 1950, la France a mis en oeuvre une politique industrielle de défense orientée vers la recherche de l'autonomie stratégique et technologique, structurée autour de grands projets exploitant les technologies de rupture (nucléaire, aéronautique, missiles), en s'appuyant, à quelques exceptions près, sur de grands groupes nationaux étatiques.

Grâce à ces investissements, la France possède aujourd'hui une industrie importante et performante, au deuxième rang en Europe, juste derrière le Royaume-Uni. Elle représente 165000emplois directs, au moins autant d'emplois indirects et un chiffre d'affaires de l'ordre de 15milliardsd'euros, dont le tiers environ est réalisé à l'exportation, la France se plaçant au quatrième rang mondial des exportateurs.