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Les Français et l'Empire colonial |
Publié par :
Ruesaintgui
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Exposé : Les Franéais et l'Empire colonial. Gambet a souhaite que la France vaincue mais non pas ruinée puisse reprendre véritablement le rang qui lui appartient dans le monde. Il faut, selon lui, « sortir du rond autour de la politique de recueil ement qui consiste à regarder vers les provinces perdues est considérée par beaucoup de colonialistes comme le chemin de la décadence. européenne de second rang.
" La colonisation comme soupape de sûreté d'une nation " est une expression très répandue, et ce même dans le dictionnaire comme en témoigne l'article " Colonie " du Nouveau Dictionnaire d'économie politique de J. Chailley (1891).
L'argument est aussi couramment employé à la Chambre, par les membres du Parti Colonial (exemple du rapport Chautemps en 1895). Cependant le lien fait dans le discours colonial entre colonisation et ordre social est aussi un moyen de discréditer l'anticolonialisme socialiste. Ainsi dans la revue des Deux Mondes on peut lire : " les colonies servent de soupapes de sûreté, les hommes hardis, aventureux, vont y chercher fortune ce qui diminue le nombre de mécontents et donc le nombre de militants ".
En effet, les partisans de la République ne soutiennent pas tous la politique d'expansion coloniale de Ferry : Certains affirment que tyranniser les faibles n'est pas compatible avec la célébration du centenaire de la Révolution. Les pacifistes et les radicaux, après les années 1870 principalement, s'y opposent.
L'opposition à l'expansion coloniale figure depuis le 7 août 1881 dans le programme du groupe radical rédigé par Camille Pelletan. Les leaders les plus combatifs sont Camille Pelletan et Georges Clemenceau. Cependant, le parti radical ne peut empêcher quelques revers comme par exemple E. Chautemps ministre des colonies en 1895 ou G. Doumergue de juin 1902 à janvier 1905.
Il doit ensuite suivre la mouvance imposée par le congrès d'Amsterdam qui oblige tous les socialistes à " s'opposer irréductiblement à toutes les expéditions coloniales ". Jaurès devient alors combatif et dénonce notamment le risque de guerres internationales, il incite ainsi les socialistes à voter pour la ratification du traité franco-allemand du 4 novembre 1911. Sa grande campagne est menée contre la politique marocaine entre 1905 et 1912.
L'anticolonialisme de droite n'est pas négligeable et forme une synthèse entre l'opposition politique aux républicains et la naissance du nationalisme à droite de l'échiquier politique. Ces opposants à la politique coloniale dénoncent le fait que dans le constat de la défaite de 1871 et du recueillement nécessaire à la revanche, l'aventure coloniale est une dangereuse diversion inspirée par Bismarck pour brouiller la France avec l'Angleterre et l'Italie et pour disperser ses forces à travers le monde.
Au cours de son ralliement à la République, celle-ci se rallie à l'expansion coloniale. Cependant, les catholiques libéraux continuent à se battre contre la politique coloniale républicaine. Paul Viollet par exemple, à travers le Comité de Protection et de défense des Indigènes, participe à l'opposition de ces quelques catholiques.
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