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Le socialisme et le syndicalisme à la belle époque |
Publié par :
Ruesaintgui
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Exposé : Le socialisme et le syndicalisme à la belle époque.
Néanmoins, cette proximité idéologique pourtant apparente dans les buts qui animent leurs actions à tous deux, n'établit pas dès lors leur unité. Une opposition paradoxale se fonde alors entre les défendeurs de la doctrine. Le syndicalisme devient même le détracteur de l'action socialiste.
Dans l'idéologie socialiste et syndicaliste, la classe ouvrière doit s'émanciper. Ils agissent alors dans un but identique. Les théories sur lesquelles reposent ces deux institutions devraient être un facteur d'unité. Chacun agissant certes dans sa propre sphère, mais un au service de l'autre et réciproquement. Le syndicalisme étant une action empirique et le socialisme sa politisation, les deux auraient dû collaborer pour aboutir à la démocratie sociale qu'ils défendent. C'est en cela que le clivage est contradictoire, car il n'y a pas d'unité entre les deux mouvements.
La réticence à une agrégation des deux forces émane en grande partie du mouvement syndical. Les syndicalistes, déjà avant la création de la CGT, préconisaient vivement une distance entre lui et tout mouvement politisé quel qu'il soit. Ce ne fit pas exception pour le mouvement socialiste.
Les syndicats ne veulent que l'action directe pour faire valoir leurs intérêts et parvenir à leur but. Ils ont en horreur la politique, qu'il considère comme une des choses à abolir dans la nouvelle société qu'ils entendent créer. Le syndicalisme se suffit à lui-même et l'organisation syndicale est l' " embryon " du modèle de société qu'ils préconisent.
De plus pour ne pas devenir corrompu, les syndicaux préfèrent s'éloigner des belles formules des hommes politiques. D'une part, la politique est critiquée dans son ensemble (le parlementarisme, les lois au service des bourgeois). D'autre part, leurs critiques se posent plus précisément sur le mouvement socialiste.
Le syndicalisme révolutionnaire qui domine la Belle Epoque est une traduction de la volonté d'agir directement. Loin des syndicalistes révolutionnaires d'être menés ou représentés par une doctrine politisée de la lutte des classes. La plupart des syndicaux sont anarchistes est se réclament de la grève générale.
Le mouvement ouvrier à la Belle Epoque s'implique beaucoup plus dans l'action directe de la lutte des classes que dans l'action politisée de celle-ci. Les grèves restent le terrain privilégier des travailleurs. Les grèves sont des mouvements de plus en plus organisés ce qui contribue à donner plus de poids et plus d'audience au mouvement syndicaliste. En effet, en 1890, on comptait en France, 140 000 syndiqués contre 400 000 1à ans plus tard.
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