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Comment sont nés les partis politiques en France ? |
Publié par :
Ruesaintgui
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A travers cet exposé : découvrez comment sont nés les partis politiques en France ? Au fur et à mesure que les élections deviennent de plus en plus libres. Avant l?instauration du suffrage universel, les tentatives d?organisation liées au système électoral vont se diversifier sous plusieures formes : concertation d?électeurs appartenant à la même opinion préalablement à l?élection et larges comités centraux, qui pétitionnent pour l?élargissement du corps électoral, promeuvent des candidatures, rassemblent et diffusent des informations électorales. En France, c'est au terme d'un long processus que le mot « parti » en vient à désigner à la fois le courant politique et sa structure interne, alors qu'auparavant, ce mot renvoyait seulement à un courant d'opinion (comme dans l'expression « parti républicain »). Le premier des partis politiques (le parti radical) est né avec le XXème siècle en 1901, c'est donc une structuration tardive, qui n'a pas pu s'opérer pendant le XIXème siècle. On assiste alors à l'avènement de véritables organisations à vocation nationale, qui sont en lutte pour accéder au pouvoir et représenter les électeurs
On y voit l'effort incontestable de centralisation politique entrepris par le gouvernement révolutionnaire : l'implantation nationale, la représentativité globale, la solidarité idéologique, la publicité des activités et la mise en mouvement des masses.
Des réunions et des clubs avec de faibles cotisations organisent des débats politiques et associent beaucoup de travailleurs issus des milieux populaires et des membres de la classe moyenne. Des tentatives de centralisation seront effectuées. On retiendra notamment la société d'action politique " Solidarité " : cette association nationale à vocation sociale comprenait un conseil général élu lors d'une réunion générale annuelle, qui nommait tous les responsables locaux.
De même, les ligues participent au mouvement de structuration de la vie politique, en inaugurant une forme associative, qui prendra par la suite plus d'ampleur, celle de l'organisation de masse à objectif spécialisé lui permettant de rayonner sur une population plus vaste(exemple : " Ligue de la Paix " en 1867).
La consécration de la République renforce la puissance des organisations politiques, et leur cohésion par l'implantation dans le pays. C'est en particulier les républicains, qui multiplient les initiatives et les propositions, ce qui traduit l'aspiration à mettre en place les instruments d'une cohésion accrue des forces républicaines à l'échelle nationale.
? Les journaux : Durant tout le XIXème siècle, des efforts ont été faits pour associer aux journaux des structures propres à en favoriser le soutien aux forces politiques et le développement, pour ainsi donner à la presse une fonction de centralisation politique.
. Ce type de sociétés, dont la portée politique a été au départ difficile à saisir, ont souvent mis en mauvaise posture les gouvernements pour en gêner le développement. Sous la Monarchie de Juillet, les sociétés d'action politique ont fortement resserré les liens entre le journal et le parti pour contourner la législation sur les associations. Les congrès de la presse ont permis la concentration des forces politiques les moins structurées, ce qui a engendré la volonté de faire du journal le porte-parole des militants, des hommes du peuple. Le Second Empire a connu l'apogée des comités de presse : c'est souvent la presse de province, qui a pris l'initiative de ces comités, qui mobilisaient de plus en plus de forces politiques.
? Les élections et le suffrage universel : La nécessité d'organisations politiques de type électoral se précise progressivement, au fur et à mesure que les élections deviennent de plus en plus libres. Avant l'instauration du suffrage universel, les tentatives d'organisation liées au système électoral vont se diversifier sous plusieurs formes : concertation d'électeurs appartenant à la même opinion préalablement à l'élection et larges comités centraux, qui pétitionnent pour l'élargissement du corps électoral, promeuvent des candidatures, rassemblent et diffusent des informations électorales. Mais c'est grâce au suffrage universel que le comité électoral rentre dans les m?urs politiques. En effet, ces échéances politiques légales mobilisant en priorité toutes les forces politiques, l'heure est aux ralliements électoraux de plus en plus vastes. Le suffrage universel encourage donc la création d'organisations politiques d'une grande ampleur et d'une structure hiérarchisée, car les comités au soir des élections rentrent en hibernation pour ressusciter automatiquement dès l'ouverture de la période électorale suivante.
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