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Les Cent Jours |
Publié par :
Ruesaintgui
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Note de synthése : Les Cent Jours. Louis XVIII octroie la Charte, qui établit un régime monarchique relativement libéral. Mais désertées la veille par Louis XVIII. Chateaubriand parle de la conquête de la France par un en Belgique : le 16 juin, il remporte une victoire à Bligny, mais le 18 ses armées sont battues par Wellington à Waterloo
? A Sainte-Hélène, Napoléon présente ses concessions libérales comme étant dictées par les événements : " Je ne me suis occupé de cette constitution que pour céder à la mode mais victorieux, j'aurais renvoyé les chambres ". Mais ne s'agissait-il pas de paroles provocatrices dictées par le mépris ?
? Le 23 avril 1815 paraît le texte de la constitution, " Acte additionnel aux constitutions de l'Empire ", qui aménage les 3 constitutions précédentes, entendant confirmer ainsi la continuité du régime impérial. Napoléon répond en fait au même souci que Louis XVIII : dissimuler la portée réelle des concessions qu'il devait faire à l'esprit nouveau. Il met donc l'accent sur les filiations entre le nouvel acte et les constitutions de l'Empire. Un certain nombre de dispositions rappellent celles du consulat et de l'empire souveraineté nationale, importance des pouvoirs du chef de l'Etat...
les représentants de la chambre sont appelés " représentants du peuple, la chambre élue sera renouvelable intégralement tous les cinq ans, les représentants ont le droit d'amendement. En fin de compte l'acte additionnel concède aux Français plus de liberté qu'ils n'en avaient jamais eu depuis 15 ans (prévoyait l'élection des maires dans les communes de moins de 5.000 habitants).
? L'acte ne satisfait personne. Les jacobins sont naturellement déçus et mécontent de la restauration de la pairie, d'autant que Napoléon crée des pairs héréditaires. Les Bonapartistes, quant à eux, ne se reconnaissant plus dans ce régime parlementaire. Enfin, les libéraux seraient plutôt favorables, mais la plupart d'entre eux sont d'ores et déjà ralliés aux Bourbons, et ils ne croient guère à la sincérité de Napoléon.
? L'indifférence de la Nation à l'égard du régime Napoléonien se traduit par la forte abstention lors du plébiscite (1 million 500.000 oui, 4.802 non, mais 2 millions d'abstentions. Une caricature de l'époque montre Cambacérès déguisé en médecin à la Molière, tâtant le poux d'un Napoléon alité : dialogue : " Comment va mon Etat ? Sire, il ne peut plus durer, votre majesté a une trop mauvaise constitution ".
? L'élection de la nouvelle assemblée illustre également cette défiance vis-à-vis du régime. Un électeur sur deux vote (33.000 sur 65.000), majorité écrasante de libéraux. Dès lors, hostilité réciproque entre Napoléon et la Chambre. Le sort de l'Empire se joue alors sur le champ de bataille de Waterloo.
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