Reporting et contrôle budgétaire |
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Editions EMS
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Le fait de rendre compte de ce que l'on fait (le reporting) semble la clef de voûte de tout système d'information. A contrario, les nombreuses défaillances de très grandes organisations semblent résulter d'une absence de reporting à l'égard des actionnaires, des contribaubles ou des donateurs. Le contrôle budgétaire étant généralement l'outil majeur venant alimenter le reporting, son rôle semble aujourd'hui plus que jamais essentiel. Et pourtant, certaines grandes entreprises internationales envisagent de supprimer leurs budgets. Les dirigeants de ces entreprises sont ainsi amenés à redéfinir les éléments d'information considérés comme essentiels pour le pilotage stratégique de l'organisation. Le processus d'information doit donc, non seulement intégrer des éléments monétaires, mais il doit aussi comprendre des éléments plus qualitatifs. Deux aspects essentiels doivent ainsi être appréhendés. Le premier, de tout temps fondamental, est la dimension humaine. La gestion des ressources humaines est plus que jamais un enjeu d'efficacité des organisations. Le second est lié aux dimensions de communication et de traitement de l'information. L'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication permet, en effet, tout à la fois une centralisation de l'information et une décentralisation de la prise de décision.
Cet ouvrage vient compléter les trois précédents ouvrages du (ou des) même(s) auteur(s) : " Audit et contrôle interne ", " La comptabilité générale, un outil d'information ", " La gestion stratégique des coûts, consommation de ressources et création de valeur ". L'ensemble devrait ainsi permettre au lecteur de disposer d'une vision synthétique des outils d'information à la disposition des décideurs, que ce soit à travers la comptabilité générale qui en constitue l'élément de base indispensable mais, aussi et surtout, à travers la connaissance des ressources consommées, le contrôle budgétaire et le reporting. L'audit et le contrôle interne apparaissent comme les compléments indispensables pour s'assurer de la pertinence et de la réalité de l'information fournie. Nous serons donc amenés tout au long de cet ouvrage à faire référence aux trois autres ouvrages pour approfondir tel ou tel point apparaissant dans le cours de notre exposé.
? La troisième dimension relève des interactions entre les acteurs de l'organisation et le système d'information mis en place. Un système d'information ne vit que par les individus qui le construisent, qui l'alimentent en données et qui en utilisent les états de sortie pour gérer l'organisation. Il existe donc nécessairement un processus de va-et-vient entre le système d'information mis en place et les acteurs de l'organisation.
Le reporting est l'ensemble des moyens qui permettent aux managers de mesurer la performance des unités dont ils ont la responsabilité. Il s'agit, dans des organisations complexes, de mettre en oeuvre un ensemble de techniques, de règles, de processus et d'outils qui permettent d'améliorer la performance de l'entreprise.
Ces informations peuvent émaner d'un employé, d'un service ou même de toute entité ayant des comptes à rendre à une entité supérieure. Un système de reporting a un double objectif : disposer d'informations sur les réalisations des entités dépendantes et pouvoir agréger ces informations pour disposer d'une vision globale des réalisations de l'organisation.
Selon la distinction opérée par Coase en 1937 (1) entre le marché et l'entreprise, cette dernière se caractérise par le contrôle hiérarchique des transactions, l'affectation des ressources résultant d'une décision des dirigeants et non de la main invisible des marchés au sens d'Adam Smith. La théorie des organisations a longuement développé ces aspects en insistant sur les facteurs engendrant un avantage comparatif pour l'entreprise par rapport aux marchés pour la réalisation de certaines transactions (schémas 1.3. et 1.4.).
? L'existence d'actifs spécifiques, c'est-à-dire des actifs offrant une valeur d'usage importante pour les transactions réalisées mais n'ayant pas nécessairement une valeur marchande correspondante (par exemple parce qu'il est difficile de redéployer ces actifs dans d'autres domaines d'activités).
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