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La gestion stratégique des coûts - Consommation de ressources et création de valeur |
Publié par :
Editions EMS
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Quatre aspects fondamentaux forment la cohérence de cet ouvrage. Le premier porte sur la nature même des organisations, c'est-à-dire sur le rôle qu'elles remplissent, notamment par rapport aux marchés, dans la combinaison des ressources pour offrir un produit ou un service spécifique. Le second aspect porte sur la nature des ressources consommées et sur leur mode de consommation et d'appréhension. Le troisième aspect est l'utilisation du suivi des coûts pour le contrôle et la motivation du personnel, et pour la prise de décision, notamment dans un univers incertain connaissant des évolutions fortes et rapides. Le dernier aspect est l'exploitation stratégique du suivi des coûts afin de repenser l'organisation, et notamment la pertinence et la cohérence des activités qu'elle réalise.
Le terme " stratégique " s'entend généralement des décisions qui portent sur le développement et l'avenir de l'organisation concernée. Par opposition, le suivi des ressources consommées paraît davantage tourné vers le passé. La juxtaposition de ces termes " gestion stratégique des ressources " est justement destinée à souligner l'importance du suivi de la gestion des ressources, non seulement pour identifier a posteriori les défaillances observées dans l'organisation mais, plus profondément, pour permettre une meilleure adéquation des ressources aux développements stratégiques envisagés, ainsi bien entendu que pour permettre de déterminer des stratégies qui soient cohérentes avec les ressources dont dispose l'entreprise.
Parmi les ressources de l'entreprise, la ressource humaine a sans nul doute une place privilégiée. Il suffit, pour s'en convaincre, de regarder l'actualité économique. Le thème de l'emploi, ou plutôt de la nature de l'emploi des salariés de l'entreprise, revient ainsi régulièrement. En période de chômage, il s'agit pour l'entreprise d'éviter de se retrouver avec des ressources inutilisées ; on parle alors de restructurations pour évoquer cet aspect d'élimination des ressources superflues. En période de forte croissance, l'enjeu pour l'entreprise est de disposer des ressources nécessaires pour répondre à la demande qui lui est adressée (on évoque alors fréquemment les phénomènes de tension sur le marché du travail, c'est-à-dire d'insuffisance des ressources dans un domaine particulier par rapport aux besoins exprimés).
Les entreprises japonaises étaient ainsi régulièrement citées, au cours des années quatre-vingt, pour leur capacité à assurer un emploi à vie à leurs salariés. Autrement dit, ces entreprises adaptaient en partie leurs orientations stratégiques à la disponibilité de leurs ressources internes. La crise que connaît le Japon, depuis le début des années quatre-vingt-dix, a fortement écorné ce modèle économique et les journaux ne se privent pas de faire leurs gros titres sur les groupes japonais contraints de se restructurer et de licencier leurs personnels. Néanmoins, ce type d'approche offrait l'avantage de mettre l'accent sur l'interdépendance entre les ressources et la stratégie.
Dans une économie de marché, les ressources sont censées s'orienter vers les domaines où elles génèrent la valeur la plus forte. Il est donc souhaitable de définir la stratégie en fonction des critères liés à la demande (réelle ou potentielle) adressée à l'entreprise puisque, par définition, les ressources sont censées pouvoir être obtenues si les projets envisagés offrent une création de valeur supérieure aux autres projets concurrents. Cependant, aucun marché n'étant parfait, il existe toujours
Le calcul des coûts doit ainsi être une préoccupation majeure des entreprises, face à un environnement économique en constante évolution qui nécessite une plus grande réactivité, un engagement important des différents acteurs de l'entreprise et une maîtrise accrue de ses coûts de fonctionnement. Pourtant, cette évolution continuelle de l'environnement économique de l'entreprise rend plus difficile qu'auparavant la gestion stratégique des coûts. Il faut arriver à concilier la stabilité des méthodes et des référentiels comptables (sans laquelle aucune comparaison ou extrapolation n'est possible) avec les besoins nouveaux des dirigeants et l'adaptation permanente à l'environnement. Face à ces évolutions, les méthodes de gestion des coûts ont souvent peu évolué et s'appuient sur des modes de management trop hiérarchiques et des systèmes de calcul des coûts des produits/services complexes, peu réactifs et trop tournés vers le passé.
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