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Economie et gestion de la banque |
Publié par :
Editions EMS
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L'ouvrage présente le système bancaire dans sa dimension historique et institutionnelle. Plusieurs chapitres traitent des différents métiers de la banque. Les principaux indicateurs de rentabilité sont analysés et d'importants développements sont consacrés à la gestion des risques bancaires ainsi qu'au dispositif prudentiel, depuis l'accord de Bâle de 1988 jusqu'à la réforme McDonough, dont la vocation est d'assurer la stabilité du système financier. Les auteurs traitent enfin des transformations, en particulier de structure, qui affectent aujourd'hui le système bancaire.
Mais le rôle traditionnel de ces institutions est de se livrer à une intermédiation de bilan qui, en conjuguant deux relations bilatérales, caractérise véritablement le processus de financement indirect (2). Dans ce cas, les intermédiaires émettent des titres (qualifiés de " secondaires ") qu'ils cèdent aux épargnants ; les fonds récoltés leur permettent de financer à leur tour l'achat des titres (dits " primaires ") des emprunteurs. Les actifs financiers reçus par les intermédiaires ne sont généralement pas négociables bien qu'ils puissent être, au moins partiellement, refinancés sur un marché particulier (le marché interbancaire ou, quand il existe, le marché hypothécaire). Au total, les intermédiaires se livrent à une " transformation " des échéances, des risques et des taux puisque les actifs secondaires qu'ils " fabriquent " et proposent aux déposants et épargnants sont plus liquides (et moins risqués) que les actifs primaires qu'ils acquièrent. Leur rémunération est constituée d'une marge d'intermédiation.
Ces deux taux, calculés sur les encours de financement, ont évolué très différemment depuis vingt ans. La part des encours de crédit dans le total des financements a fléchi de 71 % en 1978 à 45,6 % en 1998, notamment en raison de l'ouverture beaucoup plus grande des marchés financiers à l'ensemble des agents. En revanche, le taux d'intermédiation lato sensu est resté, de 1978 à 1990, à l'intérieur d'une fourchette comprise entre 77 % et 80 %, ce qui traduit l'importance des placements en titres effectués par les institutions financières et la montée en puissance des sociétés d'assurances et des OPCVM. Une légère baisse s'est produite au cours des dix dernières années, le taux d'intermédiation étant inférieur à 74 % en 1999, notamment en raison des prises de participation d'entreprises étrangères dans le capital des firmes françaises.
Les intermédiaires et les marchés financiers forment donc les vecteurs par lesquels les agents qui ne veulent pas dépenser tout leur revenu permettent de satisfaire les besoins de financement de ceux qui, au contraire, veulent dépenser plus qu'ils ne gagnent. On peut toutefois s'interroger sur les raisons d'une telle cohabitation entre deux modes différents et a priori concurrents d'allocation des disponibilités financières.
Si les mécanismes du marché ne suffisent pas pour assurer à eux seuls l'allocation de l'ensemble des ressources financières, c'est en raison de la présence de ce que R. Coase a qualifié (initialement en 1937) de " coût de fonctionnement " du marché, c'est-à-dire, lors d'un échange, de l'ensemble des coûts inhérents à la recherche du partenaire, l'établissement du contrat, le contrôle de son exécution, etc. L'internalisation des activités de production et de distribution au sein d'une firme est de nature à réduire les coûts de transaction par rapport au mécanisme du marché, notamment grâce aux économies d'échelle qu'elle engendre et grâce à une meilleure gestion de l'incertitude (3).
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