Machiavel : leçons de réalisme pour devenir un fin stratège |
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Publié par :
Maxima
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"Politiques, entrepreneurs et décideurs de toute sorte ont toujours fait appel aux conseils lucides et éclairés de Machiavel dont l'habileté en matière de pouvoir n'a jamais été surpassée. ces 52 leçons de réalisme dans les affaires vous montrent pourquoi il est utile de dépasser les stéréotypes habituels si l'on veut devenir un dirigeant vraiment efficace. Cessez de croir que la gentillesse est la meilleure des valeurs managériales. Acceptez d'être habile, pour ne pas dire rusé. N'hésitez pas à être cynique. Grâce à des exemples très contemportains, ce livre permet de découvrir à quel point il faut privilégier le réalisme et ne plus hésiter à agir en conséquence..."
La réputation de Machiavel n'a pas été améliorée par ses lecteurs célèbres au fil du temps. Frédéric le Grand, Louis XIV, Napoléon, Bismarck et Hitler avaient chacun leur exemplaire du Prince à portée de main. Napoléon, entre autres, pensait beaucoup de bien des idées de Machiavel. C'est sans doute ce qui amena de nombreux critiques à ravaler Le Prince au rang de manuel pour tyrans, et il n'est pas faux de prétendre que l'on y entend quelque écho des positions politiques d'un Staline ou d'un Mao. Mais cela s'explique. Machiavel écrivait pour les lecteurs de son temps et il souhaitait que les princes de son époque disposent d'un pouvoir qui était alors gage de stabilité.
Au moment où l'époque des Républiques s'achevait en Italie, Machiavel ne s'interrogeait donc pas tant sur les mérites de telle ou telle forme de gouvernement que sur la façon dont les seigneurs italiens pourraient assurer la stabilité et le développement de sa terre natale.
D'après les autres oeuvres de Machiavel (rassurez-vous, vous n'aurez pas à lire les Discours sur la première décade de Tite-Live), nous pouvons déduire qu'il était plutôt partisan d'un régime républicain. Il n'appréciait pas vraiment la dictature mais il faisait le constat que puisque l'Italie était aux mains de dictateurs, mieux valait qu'ils soient compétents. C'était un homme extrêmement pragmatique, aguerri depuis de nombreuses années aux échanges diplomatiques avec les puissants de l'Europe entière. Il avait eu l'occasion de constater ce qui était efficace et ce qui ne l'était pas (et il ne manque pas de nommer les dirigeants dont il relate les expériences dans Le Prince).
En rédigeant Le Prince, Machiavel ne voulait pourtant rien d'autre que retrouver un emploi. Il dédicace d'ailleurs son livre qui ne sera toutefois pas publié de son vivant -à Giuliano de Médicis, promis au pouvoir à Florence, puis, à la mort de celui-ci, à Laurent de Médicis, son successeur désigné. Les Médicis, on ne le sait que trop bien, aimaient le pouvoir.
Au fond, bien peu d'entre nous croyons vraiment que le talent seul permet d'accéder au pouvoir et d'être influent. Des concepts comme " stratégie professionnelle " ou même " relations publiques " sont d'ailleurs machiavéliques au sens propre.
Quoi qu'il en soit, vous n'aurez pas à prendre à la lettre tous les principes de Machiavel. Il n'imaginait d'ailleurs pas fixer une ligne de conduite à suivre par tout un chacun. Son propos était d'expliquer que si vous cherchez à diriger, vous devez acquérir du pouvoir et, pour ce faire, vous devez suivre ses conseils pour l'obtenir et le conserver. Une préoccupation apparemment intemporelle puisqu'un siècle après sa mort, l'un des plus importants penseurs politiques européens, Francis Bacon, pouvait écrire : " Nous sommes très redevables à Machiavel, entre autres, d'avoir écrit sur ce que font les hommes plutôt que sur ce qu'ils devraient faire ". Et 350 ans plus tard, un homme politique moderne se faisait le parfait écho de la pensée politique du Prince dans l'un de ses discours : " la seule chose que le pouvoir respecte, c'est le pouvoir. Tout ce que je déclare pourrait passer pour de la provocation. Ce n'est que la vérité. Vous ne pouvez pas le nier. Vous pouvez ne pas apprécier que je le dise, mais vous ne pouvez pas le nier.
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