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Marchés de dupes - Pourquoi la crise se prolonge |
Publié par :
Maxima
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Non, la crise n'est pas terminée : l'Europe est au plus mal, le chômage perdure et les économies sont atones. Si la crise s'installe et s'aggrave, c'est que le jeu des marchés est devenu un marché de dupes : les financiers gagnent toujours au détriment de l'économie réelle. Aux commandes du système économique mondial, les marchés financiers sont désormais à même de contester la souveraineté des pays les plus vulnérables de l'Europe. Mieux encore, ils sont capables de faire basculer les politiques économiques annoncées dans l'ensemble des Etats de la zone. Pour conserver leur triple A, certains pays vont jusqu'à virer de bord et substituer à l'ardente obligation de stimulation pour la reprise, une politique d'extrême rigueur qui nous installe dans la déflation. Faut-il se résigner à ce que l'on fasse ainsi main basse sur nos économies : celles de nos Etats comme celles de nos concitoyens ? les auteurs n'y sont pas prêts. Dans ce livre, ils mettent à mal le mythe de la globalisation nécessairement salvatrice et dégagent cinq chantiers pour réagir. Leur livre n'est pas LA solution mais un préalable passionant à toute solution!
De nombreux pays font désormais l'objet d'une surveillance économique de tous les instants. Ils vivent un peu comme ces délinquants sous bracelet électronique qui savent que toute incartade donnera lieu à rappel à l'ordre.
Ne vient-on pas, notamment en France aux premiers jours de mai 2010, de passer en une semaine de l'antienne de l'ardente obligation de la relance, à celle de la non moins inévitable rigueur ? Tout cela au nom de la sauvegarde de ce fameux AAA, la notation qui est pour notre pays tout autre chose que trois lettres accolées puisqu'elle commande tant le coût que le volume de ce qui peut être emprunté sur les marchés.
Alors que l'on pensait avoir trouvé la parade par l'octroi profus de liquidités et par un transfert massif de la dette du secteur privé au secteur public, voilà que le mécanisme, à nouveau, paraît sur le point de s'enrayer. C'est, cette fois, le secteur de la dette publique qui se dérobe. Les marchés reprennent la main mais sur une autre base. Ils reportent leur pression, des banques sur les Etats et administrent la preuve par neuf de leur omnipotence qui a résulté de la crise. Hier, susceptibles à l'évidence de sanctionner les prises de risque inconsidérées des banques, ils viennent à démontrer aujourd'hui qu'ils sont tout autant à même de déstabiliser les Etats et les institutions bien installées comme l'Union monétaire européenne réputée pourtant l'instant d'avant comme au-dessous de tout soupçon.
C'est cette montée apparemment incoercible du pouvoir des marchés financiers dont il faut prendre la mesure et comprendre les origines. Il s'agit d'intenter un recours en excès de pouvoir à l'encontre des marchés financiers car ceux-ci, si on n'y porte remède, pourraient bien nous entraîner vers des rivages inconnus. La sortie de route qui s'esquisse a des origines multiples et lointaines qui doivent être d'abord mises à plat et auxquelles on doit remédier sans plus attendre. Les marchés, on le sait, ne sont pas aujourd'hui en odeur de sainteté.
vingt-cinq ans1. Cependant, avec la crise financière 20072009 et, plus récemment encore, l'affaire grecque, la mise en question paraît avoir franchi une étape. Ils sont désormais étiquetés comme les " vilains " de cette tragédie qui met en cause non seulement un pays qui fut, ne l'oublions pas, le berceau de la démocratie mais, au-delà, l'euro, la deuxième monnaie de la planète si ce n'est la construction européenne toute entière.
Haro donc sur les marchés, leur court-termisme, leurs irrépressibles bouffées spéculatives, leurs pressions qui se font de moins en moins résistibles sur les gouvernements. En réalité, les choses sont moins simples, les marchés sont à la fois vilipendés par certains et, simultanément, défendus bec et ongles par d'autres. Reprenons successivement chacune de ces positions.
Les tenants de la première position ne manquent pas de vanter leur fonction de " juges de paix " objectifs et réactifs avant tous autres. Si, disent-ils, des banques et des hedge funds se sont entendus pour attaquer les obligations grecques et les dérivés synthétiques y afférent, c'est parce qu'il fallait bien, un jour ou l'autre, apurer les comptes des gouvernements grecs successifs. Ces derniers (depuis celui du socialiste Simitis de 1996 à 2004, jusqu'au conservateur Caramanlis de 2004 à 2008), n'avaient cessé d'accumuler les erreurs, qu'il s'agisse tant du réglage de l'économie interne (dépenses publiques improductives, fraude fiscale, corruption, etc.)
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