Souffrez-vous d'hypertension ou d'hypotension artérielle

C'est lorsque la tension artérielle est trop basse pour propulser correctement le sang dans tous les vaisseaux sanguins. Elle peut être la cause de vertiges ou d'évanouissement car certaines zones du corps ne sont pas oxygénées correctement comme par exemple le cerveau. Il existe plusieurs formes d'hypotension, les deux principales sont les suivantes et touchent en particulier les personnes âgées : l'hypotension orthostatique ou posturale et l'hypotension postprandiale.

Elle survient après un lever trop rapide du lit ou d'une chaise, d'une position accroupie ou penchée. Le sang sous l'effet de la gravité, arrive en moins grande quantité dans le cerveau ce qui provoque des étourdissements, des troubles visuels et même parfois une chute. Cette forme d'hypotension touche 5 à 10 % de la population générale mais concerne davantage les anciens : 15 % des plus de 65 ans et 30 % des plus de 75 ans. Pourquoi l'hypotension se déclare-t-elle ?

Il faut consulter son médecin si l'hypotension vous arrive fréquemment. Cela peut être dû à un dérèglement du système nerveux. Bien souvent, cela survient à cause de la prise d'un médicament (anxiolytique, neuroleptique, antidépresseurs, médicaments pour le coeur, pour l'hypertension...). Parfois cela peut être lié à la consommation de drogue ou d'alcool. Cela peut être aussi dû au diabète, aux maladies du coeur, du système nerveux comme la maladie de Parkinson, une insuffisante de la glande surrénale, l'arrêt brutale de la cortisone... D'autre part, intéressons-nous à l'autre forme d'hypotension.

C'est une hypotension qui survient en général deux heures après le début du repas. Elle cause des étourdissements, des nausées, des évanouissements et des chutes car après un repas, le sang va vers l'estomac et les intestins ce qui peut provoquer une baisse de la tension artérielle. Cette hypotension est plus fréquente si vous êtes atteint du diabète, d'une insuffisance cardiaque ou rénale ou de la maladie de Parkinson. Comment se soigner ?

En général, il n'y a pas besoin de traitement car l'hypotension artérielle n'est pas récurrente. En revanche, quand cela est fréquent, vous serez peut-être amener à ingérer davantage de sodium. Si votre hypotension est due à un choc, vous serez peut-être sous intraveineuse ou vous aurez des médicaments pour augmenter la pression artérielle et peut-être même des antibiotiques. Si vous souffrez d'une hypotension liée à la prise d'un médicament, surtout parlez-en à votre médecin avant d'arrêter tout traitement. En cas d'hypotension artérielle grave, en plus de la prise de sel, on pourra vous traiter par fludrocortisone. Qu'en est-il pour l'hypertension ?

L'hypertension artérielle peut avoir de nombreuses causes en plus de l'âge et du poids de chacun qui s'élèvent. Elle peut avoir des causes rénales, hormonales, surrénaliennes et neurovasculaires en plus de l'hérédité, une malnutrition du foetus... Mais identifions plutôt les facteurs à risque qui peuvent provoquer de l'hypertension voire un accident vasculaire cérébral. Il s'agit du stress, du tabagisme, du café et d'un faible apport en magnésium et en calcium. Cinq autres facteurs peuvent également intervenir : un apport élevé en sodium, un faible apport en potassium, trop peu d'activités physiques et la consommation d'alcool. Les symptômes de l'hypertension peuvent passer inaperçus mais on peut tout de même remarquer des maux de tête, des vertiges, des troubles de la vue, des saignements de nez et des palpitations cardiaques. Comment se soigner ?

Premièrement, on trouve les diurétiques qui stimulent l'excrétion de l'eau et du sel par les reins. Puis les bêtabloquants, c'est-à-dire qu'on bloque les bêtas, récepteurs de l'hormone du stress qui est l'adrénaline donc le coeur bat moins vite. Troisièmement, il s'agit des inhibiteurs calciques qui freinent l'arrivée de calcium dans les cellules musculaires des artères, entrainant une vasodilatation et donc une baisse de la pression artérielle. En quatrième lieu, les bloqueurs du système rénine angiotensine et finalement les inhibiteurs des alpha-récepteurs.