Le Livre des merveilles de Marco Polo (Fiche de lecture)

À partir du chapitre 20, la description des différentes parties du monde vues pas Marco Polo commence. Le Livre des merveilles a également pour titre Devisement du monde. Le mot " devisement " vient du verbe " deviser " qui signifiait raconter mais aussi mettre en ordre, exposer. Marco Polo va décrire ce qu'il a vu selon un certain ordre.

Ensuite, Marco Polo raconte la prise de Bagdad et le miracle de la montagne de Bagdad : le calife de Bagdad, qui haïssait les chrétiens et cherchait à les convertir à la pointe de l'épée, a demandé à la communauté chrétienne d'accomplir un miracle pour prouver la supériorité de leur foi. Il leur fallait déplacer une montagne. Le calife entendait ainsi les discréditer pour toujours. Mais le miracle a eu lieu grâce aux prières des chrétiens, et les musulmans ainsi que le calife se sont convertis.

L'histoire du vieux de la montagne : en Iran se trouvait un homme qui avait fait construire, autour du plus beau des jardins, la plus belle des cités que l'on n'ait jamais vue, défendue par un château imprenable. Il y élevait des jeunes gens à qui il faisait croire que cet endroit était le paradis. Parfois, il droguait les jeunes gens et les transportait en dehors du palais. Quand ils se réveillaient, ces jeunes gens étaient prêts à faire n'importe quoi pour revenir dans leur paradis. Le Vieux de la montagne les envoyait alors assassiner des gens. Marco Polo raconte que Hulegu, seigneur des Tartares du Levant a mis fin aux agissements du Vieux de la montagne.

L'histoire du prêtre Jean : c'est en réalité une légende médiévale qui voulait qu'en Asie, il ait existé un royaume chrétien avec à sa tête le prêtre Jean, un descendant des rois mages. Marco Polo nous raconte comment il a été vaincu par Gengis Kahn, le premier seigneur des Tartares. Marco Polo parle ensuite des descendants de Gengis.

L'écrivain-voyageur évoque ensuite les moeurs des Tartares : il parle de leur nomadisme et de leurs coutumes de mariage (les Tartares sont polygames et ont une étonnante coutume qui permet de célébrer des mariages posthumes), de leur religion, de leurs coutumes vestimentaires, de l'organisation de leur armée (que Marco Polo considère comme parfaite), etc.

Dans les pays à l'est de Ganzhou, Marco Polo raconte avoir vu des boeufs de Tangout " gros comme des éléphants ", qui sont en réalité des yaks, et avoir découvert le commerce du musc, les descendants du prêtre Jean, habitant aux confins du monde connu, et la cité de Tchaghan-Nor. Puis Marco Polo décrit le palais de Chang-Tou, la capitale du royaume du Grand Kahn, et évoque quelques coutumes étranges des savants du Grand Kahn.

Marco Polo parle d'abord du Grand Kahn, Koubilaï, et de son arrivée au pouvoir. Puis, il esquisse son portrait et décrit les fastes de son palais, qui se trouve dans la ville de Cambaluc, actuelle Pékin. Marco Polo évoque ensuite les deux plus grandes fêtes qui rythment la vie au palais : l'anniversaire du Grand Kahn tous les Tartares se rassemblent pour prier et offrir des présents à leur chef et le nouvel an. Il raconte également les parties de chasse du Grand Kahn et décrit toute son administration.