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Le château de ma mère de Marcel Pagnol (Fiche de lecture) |
Publié par :
lePetitLitteraire.fr
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Fiche de lecture Le château de ma mère de Marcel Pagnol. Pagnol retranscrit le parler enfantin. Lorsque Lili et Marcel arrivent à la grotte sous le Taoumé, Lili fait remarquer à Marcel qu'un détail leur a échappé : « Libou », « Legrosibou » insiste Lili (p. 86), et le narrateur répète « ?grosibous? » (p. 88), entre guillemets, pour bien montrer le caractère impressionnant de l'animal, et l'effet qu'il fit sur eux, comme si ce nom à rallonge donnait une dimension chimérique au rapace. Il s'agit donc d'une retranscription plus ou moins phonétique des paroles enfantines. Les enfants prononcent à leur façon et ne respectent pas la règle du h aspiré. Cette dimension d'oralité est donc doublée de l'illusion d'un retour à l'enfance
Paul, le frère de Marcel, s'amuse avec sa petite soeur, tandis que Marcel et Lili arpentent les collines et piègent des volatiles de toutes sortes et autres animaux indésirables. En entendant le mot " octobre " dans la bouche de Lili, Marcel se rend compte que la rentrée des classes approche à grands pas.
Une tempête surprend les jeunes amis : Lili révèle à Marcel le secret d'une grotte qui traverse le mont Taoumé et dans laquelle ils s'abritent. Mais, lorsqu'ils découvrent qu'un grand-duc effrayant y a élu domicile, ils s'enfuient à grandes enjambées vers la Bastide-Neuve, la maison de vacances de la famille Pagnol.
Les deux amis décident d'attaquer l'oiseau au lever du jour, puis se rendent à la source qui ravitaillera Marcel durant son séjour. Marcel constate que la source ne fournit que dix litres d'eau par jour. Cette nouvelle tombe comme une fatalité pour lui. Il se résigne donc à rentrer à la villa où il retrouve sa lettre et la déchire. Honteux, il s'endort finalement.
Le grand jour des retrouvailles est enfin arrivé : Lili attend Marcel avec une impatience dissimulée qui ne trompe pourtant personne. Pagnol, de son côté, explique que " ces huit jours de Noël filèrent comme un rêve " (p. 127). Comme toute la famille a adoré ces vacances, Augustine décide de venir en Provence tous les samedis.
C'est ainsi qu'un samedi d'avril, ils rencontrent Bouzigue, un ancien élève de Joseph, sur la route menant à la Bastide-Neuve. Constatant l'importance du chemin qu'il leur reste à parcourir, il leur offre la clé d'un raccourci : Bouzigue est en fait surveillant du canal qui longe quatre immenses propriétés séparées par une porte. Ce raccourci leur permet de gagner deux heures. Joseph finit par accepter l'offre de Bouzigue et surveillera le canal à sa place pour justifier leur passage par ce chemin privé.
Dès lors, ils empruntent ce raccourci systématiquement. Ils n'ont encore rencontré aucun châtelain lorsqu'un samedi du mois de mai, le vieux noble du premier château vient à leur rencontre. Il se montre très prévenant avec eux, en offrant l'aide de son garde Wladimir, des roses à Augustine et en les invitant chez lui. La seconde propriété, celle du " château de la Belle au bois dormant " est traversée sans encombre. Par contre, en traversant la propriété du notaire, ils rencontrent Dominique, un jardinier qui fait semblant de les réprimander. Il leur donne ensuite des conseils pour ne pas éveiller l'attention du notaire, et leur offre des paniers de fruits. Il reste cependant à franchir la quatrième propriété, la plus grande et la plus redoutée à cause du garde alcoolique qui la surveille avec son chien. Augustine nourrit une grande angoisse à l'approche de ce château, mais ils ne rencontrent personne.
La traversée des propriétés est lente et pénible. Arrivés devant la dernière porte, au moment de sortir du domaine, Joseph constate qu'on y a placé un cadenas. C'est alors que surgit le sinistre gardien. Il leur confisque la clé du raccourci, ainsi que le carnet sur lequel Joseph notait les avaries du canal, et promet de dresser un procès-verbal. Effrayée, Augustine s'évanouit. Joseph est honteux, humilié et contraint de rebrousser chemin.
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