Le nom de la rose de Umberto Eco (Fiche de lecture)

Umberto Eco a écrit son ouvrage d'après un manuscrit qui raconte les mémoires d'Adso de Melk, un jeune bénédictin (ordre religieux accordant une grande importance au travail manuel et intellectuel, notamment à la copie de manuscrits). Envoyé en Italie, Adso devient le secrétaire de Guillaume de Baskerville, moine franciscain (ordre religieux respectant la règle de pauvreté). Ensemble, Adso et Guillaume vivent des évènements particuliers dans une abbaye du Nord de l'Italie à la fin de l'année 1327.

Guillaume et Adso arrivent dans une riche abbaye bénédictine située sur une montagne. L'abbé les accueille et demande à Guillaume d'élucider la mort d'Adelme : ce dernier est tombé d'une des tours de la bibliothèque en pleine nuit durant une tempête. Il pourrait s'agir d'un suicide ou d'un meurtre. L'abbé donne à Guillaume carte blanche pour enquêter : il peut interroger les autres moines et investiguer partout dans l'abbaye, sauf dans la bibliothèque. Elle est réservée aux initiés et " se défend toute seule " (p. 55).

Guillaume et Adso rencontrent d'abord Ubertin. Les deux hommes évoquent les divisions au sein de l'ordre bénédictin à cause de courants extrémistes. Ils interrogent ensuite Séverin, l'herboriste : Adelme aurait-il pu avoir des hallucinations après avoir absorbé des herbes, ce qui aurait causé sa chute ?

Ils se rendent au scriptorium, lieu où les moines recopient les manuscrits. Malachie, le bibliothécaire, les accueille. Guillaume se renseigne sur les illustrations faites par Adelme. Quelques remarques déclenchent un rire général, très vite critiqué par Jorge. Une dispute nait alors entre les moines sur la question du rire.

Lors de la première prière, des servants effrayés entrent dans l'église : ils ont trouvé le cadavre de Venantius dans un récipient contenant du sang de porc. Adso et Guillaume interrogent alors le moine Bence qui leur confie qu?Adelme et Venantius avaient tous les deux demandé quelque chose à Bérenger, l'aide-bibliothécaire. Guillaume comprend alors que tout le mystère tourne autour de la bibliothèque.

Guillaume et Adso questionnent Jorge qui s'était disputé avec la seconde victime à propos du rire. Bence retrouve ensuite Guillaume et Adso, et poursuit ses confidences : Bérenger était amoureux de Adelme et ce dernier était prêt à tout pour obtenir un livre qu'il cherchait depuis des années.

Guillaume explique la raison de sa présence à l'abbé : il est chargé de consulter les différents abbés bénédictins pour connaitre ceux qui soutiennent l'empereur. L'abbé soupçonne Rémigio d'avoir fait partie de sectes hérétiques (condamnées par l'Église car contraire à la foi) et se montre extrémiste envers les hérétiques (" Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ", p. 194).