La diététique du sport ebook

En ce qui concerne la diététique, chaque aliment a sa place dans le maintien de la forme physique. Une appréciation juste des besoins et une utilisation précise des aliments donnent une réponse musculaire et nerveuse optimale à l'effort. Cette anticipation personnalisée permet de mettre le maximum de chances de son côté. Restera à gérer les nombreux imprévus !

L'étape de la construction concerne bien sûr le temps de la gestation, le foetus se formant progressivement, puis l'étape du nourrisson, et enfin celles de l'enfant et de l'adolescent ; la période d'entretien concerne l'adulte et surtout la personne âgée. Il n'est pas rare qu'un sportif couvre toutes les périodes de la vie. Il y aura donc les besoins liés à telle ou telle période

La structure chimique des protéines ressemble à une chaîne de molécules appelées acides aminés, elles sont liées les unes aux autres, un peu comme les wagons d'un train. Certains de ces acides aminés sont appelés " indispensables ", car seule l'alimentation les fournit, le corps ne les fabrique pas. Il s'agit de la lysine, la méthionine, l'isoleucine, la leucine, la phénylalanine, le tryptophane, la valine et la thréonine.

Les aliments protidiques déficitaires peuvent se complémenter entre eux. Ainsi, le lait et les céréales, ou les légumineuses et les céréales, consommés ensemble, retrouvent une valeur alimentaire quasiment égale à celle de la viande ou de l'oeuf. Ce couplage est appelé " complémentation protidique ".

La pratique de certains sports (course à pied, triathlon...) est à l'origine de microtraumatismes qui provoquent de légers saignements internes ou externes réguliers affaiblissant le capital ferrique du corps. Soyez donc attentif et ne négligez ni les blessures ni les anomalies, même minimes.

Le calcium se trouve à 90 % dans le squelette sous forme de phosphate de calcium, son rôle est de solidifier les os. Il intervient également dans l'excitabilité musculaire, la coagulation du sang... Son taux d'absorption est de l'ordre de 40 % mais il varie selon les taux ingérés, la présence de vitamine D, d'hormones thyroïdiennes et parathyroïdiennes, et selon l'équilibre phosphore et calcium.

Globalement, les viandes rouge et blanche (steak, escalope de veau, tranche de gigot...) contiennent 15 à 30 % de protéines, ces dernières sont constituées d'acides aminés indispensables mais aussi de lipides, c'est à dire de matières grasses. Celles-ci s'échelonnent de 5 à 30 % et sont le plus souvent constituées d'acides gras saturés ou mono-insaturés (cf. chapitre sur les lipides, p. 26). Les volailles (blanc de poulet, escalope de dinde...) contiennent seulement 2 à 10 % de matières grasses, et une moyenne de 2 à 3 mg de fer.