Chronique de la forme ebook

Les abréviations _ vingt au total _ ont été sélectionnées pour refléter avec toute l'évidence souhaitée le domaine de référence de l'information citée. Elles sont formées au moyen de la première, voire des deux ou trois premières syllabes du vocable écrit en toutes lettres. Chaque abréviation représente un concept générique. Ainsi, l'abréviation >archi< est susceptible non seulement de renvoyer à une oeuvre d'art architecturale bien déterminée, mais en outre à un plan de zone d'urbanisation, à l'architecture d'intérieur, l'aménagement d'un jardin, une revue professionnelle, une école d'architecture, un traité important, un congrès, voire à un musée d'architecture, etc.

Quant à l'abréviation >trans< elle se réfère aussi bien à la notion de transport, au sens premier du terme, qu'à la forme d'un navire, l'aménagement d'un train, un premier vol, la construction ou le plan d'un métro, etc. Pleinement conscient de leur étroite interdépendance, l'auteur fait figurer les abréviations trans et archi dans la première colonne: celle réservée aux éléments les plus visuels. En effet, il n'est pas rare que des architectes de tout premier plan s'activent sur les deux terrains. Or, cette information, nos livres d'histoire de l'art ne la citent qu'exceptionnellement, comme s'il

Dans cette première colonne, trouvent également une place pleinement justifiée: le développement de produit, la sculpture et les créations environnementales. Plutôt que recourir à la notion trop abusivement utilisée de design, l'auteur opte pour les termes développement de produit.

Ces Deux mille ans s'installe vraiment avec le commencement de notre ère. Cependant, en guise d'ouverture, l'auteur a souhaité citer un certain nombre de données qui remontent à la préhistoire. Cette décision s'est imposée à lui par respect de l'héritage culturel que nous ont légué l'Italie, la France, l'Espagne, la Grèce et le Moyen-Orient.

Le lecteur s'apercevra aisément que la Chronique se permet certaines libertés avec les échelles de valeur usuelles. Moins qu'un pied de nez à cet establishment, il lui a semblé nécessaire de clarifier quelques réseaux relationnels en forçant certaines oeuvres mondialement célèbres à vivre en concubinage avec des expressions sous-

Quoi qu'il en soit, la volonté de synthèse qui a présidé à le livre a fonctionné à la manière d'un révélateur et dévoile combien l'ensemble des différents champs thématiques cernés sont riches en interactions. Par exemple, les peintres-poètes ou les poètes-peintres ne sont nullement des orchidées noires (voir l'entrée 1442), phénomène que l'ouvrage propulse explicitement dans une lumière crue. Par contre, l'auteur ne s'est guère trop encombré des dates de naissance ou de décès de Monsieur X ou de Madame Y, sauf lorsque, exceptionnellement ces dates sont significatives d'une rupture, comme c'est le cas pour certaines écoles de peinture (voir l'entrée 549). De plus, le nombre d'entrées ne se répartit pas, non plus, dans le temps et dans l'espace de façon parfaitement calibrée. Ainsi ce livre ne compte qu'une vingtaine d'entrées pour le dixième siècle, alors que le treizième en possède 50.