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Richard Stallman et la révolution du logiciel libre |
Publié par :
Docenstoc
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Richard Stallman et la révolution du logiciel libre. Une biographie autorisée. Document sous licence GNU.
Par ailleurs, la version de Sam Williams contenait de nombreuses citations critiques envers moi. Je les ai laissées intactes, me contentant d'y répondre lorsque cela était approprié. Aucune citation n'a été supprimée, excepté certaines au chapitre 11, qui traitaient d'open source et n'avaient pas de rapport avec ma vie ou mon action. De même, j'ai conservé certaines interprétations personnelles de Sam Williams qui étaient critiques envers moi, lorsqu'elles ne présentaient pas de malentendus factuels ni techniques, mais j'ai librement corrigé des affirmations fausses concernant mon oeuvre, mes pensées ou mes sentiments. J'ai préservé toutes ses impressions personnelles lorsqu'elles étaient présentées comme telles, et " je " désigne toujours Sam Williams, sauf dans les notes précédées de mon nom, ou dans celles en italique qui ponctuent certains chapitres et l'épilogue sous forme d'encarts.
J'en avais eu l'intuition avant même de commencer l'écriture de Free as in Freedom. Ayant étudié l'histoire de l'open source et des logiciels libres avant de me mettre à la tâche, j'avais déjà engrangé un grand nombre de critiques constructives au moment où la version papier du livre commençait à faire son apparition dans les librairies. De plus, je savais que Richard Stallman allait relever chaque inexactitude dès qu'il aurait en main sa première copie. L'une des principales raisons pour laquelle j'ai voulu mettre ce livre sous licence GNU FDL 1 était mon envie de pouvoir y revenir pour le corriger, voire l'améliorer, sans pour autant devoir le faire par l'intermédiaire d'une maison d'édition.
J'avais bien sûr d'autres raisons de choisir la GNU FDL. Comme je le dis dans l'épilogue intitulé " Écrasante solitude ", l'ouvrage a été conçu dès le départ comme un livre électronique. Or, avant même que nous sachions à quoi il allait être utilisé, le matériel issu des nombreuses entrevues avec Richard M. Stallman devait selon moi être exploité en suivant un prérequis éthique qui revenait à trouver une licence qui donnerait aux lecteurs des libertés au moins égales à celles dont jouissent déjà les lecteurs traditionnels à savoir la liberté de partager et de copier, la liberté de lire dans l'environnement de son choix, la liberté d'en revendre des copies. Après avoir épuisé les premières tentatives de bricolage d'une telle licence
En fait, il me semble me souvenir que Stallman lui-même se demandait si le choix la GNU FDL n'était pas excessif sachant que l'objectif principal de cette licence est d'encourager la collaboration pour l'amélioration des manuels utilisateurs des logiciels, un sous-genre d'oeuvre non romanesque où l'utilité de l'information et la réciprocité sociale
Malgré tout, Tim O'Reilly, l'homme dont la société a finalement décidé de publier le livre, n'a même pas tiqué sur la demande de cette licence (en tout cas, pas d'après mon agent, Henning Guttman, chargé des négociations). Après avoir publié quelques livres sous GNU FDL, O'Reilly s'y connaissait mieux que Richard et moi-même sur la meilleure façon d'en assurer la commercialisation. Une fois de plus, un bon écrivain travaille rarement seul.
Nous étions en 2001-2002, alors que Wikipédia commençait à voir le jour. Toutefois, nous étions encore dans la période qui précédait sa soudaine apparition sur le Web, telle le volcan du Paricutín. D'après moi, ce projet en ligne a fait à ce jour la meilleure démonstration de l'étonnante puissance de la GNU FDL. J'aimerais pouvoir dire que je partageais à l'époque la même vision que le créateur de Wikipédia, Jimmy Wales, qui considérait la GNU FDL comme un catalyseur de liberté de parole sur Internet. Mais en vérité, comme de nombreux autres observateurs de l'époque, je dédaignais Wikipédia, n'y voyant qu'un futur gigantesque fiasco. Bien qu'ayant trouvé dans le modèle de publication wiki un étonnant prolongement technique de l'éthique " hacker ", j'étais dubitatif quant à son extensibilité et sa cohérence, sans parler des risques de plagiat et de diffamation.
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