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Quelle valeur ajoutée du conseil ? |
Publié par :
Frenchcorp
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Le conseil en stratégie et en management s'attache depuis l'origine à répondre aux besoins toujours plus complexes des organisations. L'exceptionnelle croissance du marché ces trente dernières années témoigne de la reconnaissance implicite de l'utilité des consultants. Dans un environnement traversé par de profondes mutations, les entreprises se sont appuyées sur les sociétés de conseil pour faciliter leur adaptation, améliorer leur rentabilité et leurs avantages comparatifs, et accompagner leur propre changement. http://www.institut-entreprise.fr/index.php?id=1357
Syntec Conseil en Management, rappelle Xavier Hochet, est le syndicat des métiers du conseil en management et représente environ 60 % de cette profession. Le conseil d'administration de Syntec Conseil en Management a pris très au sérieux ce paradoxe mentionné en introduction. En effet, il faut bien constater la croissance fulgurante du marché du conseil : avec 95 000 collaborateurs
La France présente à ce titre un profil singulier, dans la mesure où le conseil y pèse 0,5 % du PIB alors qu'il est à 1 % en Allemagne, au Royaume-Uni et dans les autres grands pays européens. Parallèlement, l'étude qualitative conduite par Syntec, à la fois en France et au Royaume-Uni, a bien montré que la perception de la création de valeur ajoutée est tout à fait imprécise. Elle est imprécise à double titre, du point de vue de son intensité et de ses caractéristiques. Son intensité est qualifiée de " plutôt bonne " ou " assez importante ", sans qu'il y ait d'opinions vraiment tranchées. Quant à ses caractéristiques, c'est d'abord l'efficacité des processus qui est mentionnée. Si la capacité à faciliter la croissance des entreprises bénéficiaires est aussi mentionnée, seulement 25 % des personnes interrogées considère que cette capacité est réelle.
La première question traitée par Patrick Besson est celle de la perception des académiques. Or un désamour très net apparaît en la matière : le point n'est pas traité ou presque par ces derniers. Parmi les 300 articles académiques recensés, plus de 80 % ne posent pas la question de la création de valeur mais traite de la relation de confiance entre le
Seule une quarantaine d'articles scientifiques aborde cette question. Si l'on entre dans le détail, on s'aperçoit par ailleurs que les chercheurs ont une vision relativement négative des consultants. Avant les années 1990, les consultants, en particulier en stratégie, suscitaient l'attention voire l'admiration des chercheurs. Après les difficultés économiques, les scandales comme Enron, il y a eu un véritable retournement de tendance. Ce retournement a pris parfois l'aspect d'une négation totale quant à la capacité des consultants à créer de la valeur ; certains chercheurs voient avant tout dans le métier de conseil une capacité marketing à capter la valeur déjà créée par l'entreprise.
Toujours sur le plan académique, le retour à certains auteurs fondateurs va à l'encontre de cette situation actuelle. Pour Adam Smith, la division du travail joue un rôle essentiel dans la création de valeur, or les consultants peuvent être vus comme des acteurs qui justement approfondissent cette division. Pour Williamson, ensuite, l'entreprise externalise ses activités dès lors que le coût de transaction est inférieur au coût de production et de coordination interne : l'entreprise va ainsi rechercher sur le marché des activités qui lui coûteraient plus cher d'assurer en interne. Si des consultants sont mandatés, c'est qu'il doit y avoir, d'une manière ou d'une autre, création de valeur.
? L'avant dernier mécanisme tient de ce qui est appelé " l'alignement " : il s'agit de diminuer au maximum l'écart entre le management d'une part et la stratégie et les résultats effectifs d'autre part. Ainsi, on crée de la valeur dans ce sens, dès que des auditeurs, par exemple, font remonter jusqu'à la direction les informations liées aux processus.
Ces six théories ont été synthétisées pour former un modèle, comprenant trois dimensions. Les théories 1, 2, 3 traitent toutes trois de la création de valeur comme valeur fonctionnelle. La théorie 4 aborde la valeur du point de vue normatif et enfin les deux dernières traitent de la valeur comme valeur transformationnelle.
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