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BNP Paribas en Chine et à Hong-Kong |
Publié par :
Frenchcorp
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BNP Paribas en Chine et à Hong-Kong. Etude de cas issue des travaux de la commission Entreprises dans la mondialiasation : http://www.institut-entreprise.fr/index.php?id=170
L'intégration de la Chine dans l'économie mondiale s'est accélérée avec son entrée dans l'OMC. Cette entrée s'inscrit dans la continuité du processus de libéralisation lancé par Pékin à la fin des années 70. A l'inverse de la plupart des autres pays en transition, le gouvernement chinois a adopté une approche de libéralisation graduelle, avec un abaissement progressif des tarifs douaniers et une ouverture sélective des secteurs économiques. Les récents engagements de la Chine portent sur une ouverture globale de son marché intérieur avec une réduction des barrières tarifaires3 (droits de douanes) et non-tarifaires4 ainsi que sur l'ouverture du secteur des services.
Ceci étant, la libéralisation consentie dans le cadre des accords OMC est, en réalité, canalisée par une série de mesures (au moins en ce qui concerne le secteur financier, exemple du relèvement des niveaux de capital requis pour les banques étrangères, par la nouvelle réglementation entrée en vigueur début 2002).
La logique chinoise initiée à la fin des années 1970, consolidée par l'entrée dans l'OMC est en effet celle d'un pilotage de la transition économique par recours à une dose contrôlée d'ouverture à des fins de réforme domestique. C'est sous cet angle semble-t-il que doit s'analyser le " cas chinois dans la mondialisation "
Certes, ces accords vont contribuer à augmenter les échanges commerciaux avec le reste du monde, car ils constituent aux yeux des autorités chinoises, au moins autant un levier d'ouverture des marchés extérieurs aux produits chinois (montée en puissance de la Chine dans le commerce mondial) qu'une libéralisation du marché intérieur (mesures protectionnistes pré et post OMC).
En effet, après son accession, les exportations chinoises bénéficieront du traitement de la nation la plus favorisée de la part de tous les pays membres. La plupart de ses grands partenaires lui accordaient déjà ce statut. Mais certains pays en Asie (notamment la Malaisie et la Thailande) et ailleurs (Pologne, Hongrie, Turquie et Argentine) vont devoir réduire un peu plus leurs droits de douanes et subir les effets de la concurrence chinoise sur leur industrie de main-d'?uvre (textile, cuirs). De plus, en tant que membre de l'OMC, la Chine profitera de l'élimination en 2005 des quotas sur le commerce mondial des produits textiles qui limitent les exportations des pays en développement vers les grands marchés américains et européens5. Par conséquent, ses parts de marchés mondiaux devraient s'accroître rapidement, notamment sur les secteurs de biens à forte composante de main-d'?uvre comme le textile. Selon les estimations de la Banque Mondiale, les exportations chinoises dans le textile pourraient représenter près de la moitié des exportations mondiales en 2005 (contre moins de 20% en 1995).
Historiquement, le développement du commerce extérieur de la Chine a requis des opérations de support financier, le trade finance. Ces opérations sont traditionnellement parmi les premières missions d'une banque7. En effet, les banques et les institutions financières étaient à l'origine au service des échanges commerciaux. La symbiose entre banque et commerce trouve son fondement dans la nature du risque et sa dimension temporelle. Comme le retour sur investissement est par nature différé dans le temps par rapport à la mise de fonds
Pendant longtemps, les activités de trade finance et de règlements internationaux sont restés sous le monopole des banques domestiques chinoises, tant que les activités de commerce extérieur ont été dominées par les entreprises d'Etat. Mais les FIE ont gagné en puissance et représentent désormais environ 50% des exportations totales du pays. Une telle évolution élargit les perspectives pour les activités de trade finance pour les banques étrangères. En effet ces dernières disposent d'une gamme de produits et services plus sophistiqués et plus adaptés aux besoins des FIEs8. En théorie, leur marge de progression est grande, étant donné leur très modeste place actuelle dans le paysage financier chinois. Ceci étant, la part de marché des banques étrangères en Chine, après une dizaine d'années d'ouverture, reste limitée: 2.6 % des actifs, 1.4 % des prêts, 2.5 % des dépôts.
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