![]() |
Cours de linguistique modulaire |
Publié par :
Ingenieur
|
Cette marge de manoeuvre explique notamment pourquoi, dans certaines grammaires contemporaines, ce terme de mot ne fait pas forcément l'objet d'un engouement particulier
Les grammaires contemporaines ne sont donc ici abordées qu'à travers quelques rappels et quelques exemplifications sommaires, le principal objet des pages qui suivent étant d'en relever, pour reprendre la formule de Croft, certaines opportunités méthodologiques. Il s'agit, en outre, de montrer en quoi de nombreuses démarches descriptives, même quand elles se déclarent syntagmatiques, insistent peut-être autant sur la (sous-)catégorisation des syntagmes, que sur la spécification des éléments prédicatifs qui les parcourent, ce qui implique de prendre en compte plusieurs composantes. Les traitements concernés inscrivent d'ailleurs ces éléments, pour une partie d'entre eux, dans des formes de textualité, des genres textuels, des relations rhétoriques, voire dans une véritable ontologie des événements.
Les approches modulaires dont il sera question, dans ce cadre, se caractérisent par un processus non pas de singularisation / généralisation, ou encore de diversification / unification, mais de singularité / complémentarité. Dans cette vue, elles renvoient aux manières dont les grammaires contemporaines s'ingénient à délimiter des domaines explicatifs et descriptifs restreints, tout en tâchant de faciliter les liens entre ces domaines par la production d'appareils notationnels non contradictoires. C'est donc dans son acception méthodologique que nous l'aborderons, et non d'un point de vue épistémologique.
Qui pourra nier, devant les faits, que ce ne sont pas seulement les éléments linguistiques pris en compte pour la description qui sont variés, mais aussi les désignations épilinguistiques, les représentations, ainsi que les cadres descriptifs ? Alors que des cumuls s'opèrent entre ces champs de recherche, des compilations, et par moments des extensions, l'approche modulaire apporte, pour ces données, un terrain favorable.
Ce n'est donc pas la peinture de Picabia, reportée ici en première page, qui contredira la présentation de ce cours : il existe, dans cette grande machine qu'est la linguistique, un élan qui dépasse à bien des égards les composantes et les mécanismes qui sont au coeur de sa fabrique. Car la linguistique forme, à elle seule, une industrie du savoir aujourd'hui tout à fait incontournable.
Même si plusieurs manières d'envisager ce à quoi renvoie un syntagme sont intervenues jusqu'ici, cette désignation épilinguistique demeure facilement généralisable, et apparaît à bien des égards comme appropriée en description. Nous aborderons le syntagme, assez simplement, comme une combinaison plus ou moins brève de mots instanciés. Les syntagmes coïncident donc en général avec des sous-ensembles, minimaux ou non, dans la phrase. Convenons tout de suite que cette délimitation ne dispose pas de quoi satisfaire tout le monde (d'ailleurs, cela se peut-il ?), d'autant qu'un syntagme, voire un mot, formera éventuellement une phrase à part entière. Cette insatisfaction concerne aussi le mot en lui-même, qui correspond surtout à un élément graphique, et dont la consistance phonologique par exemple, quoique opératoire (Delais-Roussarie, 2005), n'est pas complètement garantie. Cette marge de manoeuvre explique notamment pourquoi, dans certaines grammaires contemporaines, ce terme de mot ne fait pas forcément l'objet d'un engouement particulier.
La description des syntagmes, dans la phrase notamment, peut être établie à travers des représentations diverses. Rappelons toutefois que, parmi les contributions d'ordre linguistique des années 1990 et 2000, nombre d'entre elles inscrivent le traitement descriptif des syntagmes dans des problématiques de construction bien entendu, mais aussi d'opérations (comme la prédication), et plus irrégulièrement de significations co(n)textuelles. Plus concrètement, quand il s'agit de se questionner sur la production de sens, la prise en compte de cette complémentarité s'explique par le fait qu'en désignant les constructions établies en lien avec les opérations effectuées, la description revient surtout à aborder des emplois d'éléments spécifiques dans leur co-texte, éventuellement dans un certain contexte. Si, en outre, il s'agit aussi de rendre compte des points de vue sur ces éléments, ainsi que du cadre allocutif dans lequel ils interviennent, le caractère polyphonique de ces opérations et de leur co(n)textualisation confronte le linguiste à une grande diversité de traitements possibles.
L'heure en anglais. Creative Commons - http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/
L'apprentissage de l'anglais. En dépit de mon niveau en langue anglaise particulièrement bas, l'opportunité d'intégrer...
Synthèse de document. Creative Commons - http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/
Les verbes irréguliers par thème. Creative Commons - http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/
Exercices sur les verbes irréguliers. Creative Commons - http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/
je suis capable de situer et décrire un contexte (lieu, époque, éléments du décor, référence sociale)
Document type de gestion des actions correctives et préventives, management de la qualité. Cette procédure définit les...
Document type pour un modèle de procédure, management de la qualité. Ce document vous permet d’organiser votre modèle de...
Document type procédure : audit interne, management de la qualité. Cette procédure définit les dispositions à prendre pour...
Document type, management de la qualité. Cette procédure définit comment gérer les enregistrements, notamment le classement...
La capacité d?augmenter le prix par rapport au prix concurrentiel (ou de le baisser dans le cas du monopsone) ? Mesurer par...
Si le modèle mathématique n'admet pas de solution analytique, il est alors nécessaire de chercher une solution approchée de...
Aucun commentaire pour cette publication |